Adieu!

C'est en 2009 qu’est paru ici et pour la première fois «Le monde de Philipp Gmür.» Quatorze ans et près de cinquante éditions plus tard, voilà que j’écris la dernière chronique. Une occasion de faire le point.

Un coup d’oeil dans les livres d’histoire révèle que de nombreux sujets qui nous préoccupent aujourd’hui étaient déjà d’actualité en 2009: le Mexique signalait la transmissibilité du virus de la grippe porcine à l’homme et le canton d’Uri ordonnait la fermeture d’écoles en raison d’une accumulation de cas suspects; la Suisse votait des règles sur les exportations de matériel de guerre; dans le canton de Neuchâtel, il devenait obligatoire d’équiper les constructions neuves de panneaux solaires; le Credit Suisse annonçait des pertes record et le Parlement débattait de l’interdiction des bonus chez UBS, sauvée par l’État. «À l’Ouest rien de nouveau», se dira le commun des mortels.

Depuis la première parution de «Le monde de Philipp Gmür», notre entreprise a connu une histoire mouvementée: une belle croissance des primes et des bénéfices ainsi que des acquisitions en Suisse et à l’étranger. Je me contenterai de mentionner le rachat d’Alba et de Phenix en Suisse, de la Bâloise en Autriche, de Chiara Assicurazioni en Italie et, bien sûr, de Nationale Suisse et de Caser. Helvetia est ainsi devenue plus internationale et plus «colorée» que jamais. «À l’Ouest bien du nouveau», constatent les Helvétiennes et Helvétiens.